Davide Locatelli

Je suis né à Monza, en Lombardie le 10 Septembre 1978. Depuis tout petit j'ai toujours aimé dessiner, c'était ma plus grande passion.

Au lycée, j'ai fait une spécialisation en graphisme et j'ai entrepris ensuite des études à l'Académie des Beaux-Arts de Milan. Au bout de deux années, j'ai réalisé que cet endroit ne me convenait pas, je trouvais l'ambiance charmante mais le milieu au fond, hypocrite et maniéré. 

J'ai décidé de quitter l'Académie et depuis je continue à me dédier à la peinture et à l'art en général mais de façon ludique et pour le plaisir.

Après une courte mais intense période en usine, j'ai commencé presque par hasard à travailler dans le milieu social.

C'est à peu près à cette époque, alors que j'avais vingt ans et que je traversais un moment très difficile, que j'ai connu le Shiatsu.

Cela me faisait tellement de bien que je recevais des massages Shiatsu très régulièrement, presque une fois par semaine. Pendant plusieurs années.

Cette découverte a joué un rôle décisif pour mes choix à venir.

J'ai travaillé pendant dix ans comme éducateur avec des enfants, mineurs en foyer, ou encore et principalement avec des personnes souffrant de handicap mental ou cognitif, des trisomiques et des autistes. Je m'occupais en particulier de la gestion des ateliers artistiques.

Ça a été une des expériences les plus significatives de ma vie.

Pendant cette période, j'ai suivi des études de spécialisations en art-thérapie et clown docteur, travaillant en même temps dans différents hôpitaux de Milan, Rome, Côme et d’autres régions d’Italie.

Ce n'est que beaucoup plus tard que j'ai décidé de suivre la formation en praticien Shiatsu.

Puis, après cette formation et les années précédant mon départ de l'Italie pour la France, j'ai travaillé comme paysagiste pour mon grand ami Andrea, copain de mon école de Shiatsu.

Expériences de passage ou initiatiques

C'est seulement en devenant adulte que j'ai compris comment les évènements douloureux, les accidents, les maladies sont peut-être des expériences de passage, voire initiatiques.

Donner un sens à ce que nous vivons et canaliser les émotions qui en découlent peut nous aider à les accepter et préparer au mieux notre futur.

À l'âge d'un an à peine, en escaladant une cuisinière, une casserole d'eau bouillante s'est renversée sur mon dos. Grièvement brûlé, j'en garde depuis une belle cicatrice. 

Plus tard, la perte de mon père lorsque j'avais quatorze ans a été aussi un moment très difficile, qui a marqué profondément ma vie. Enfin, un accident de la route qui à seize ans a bien failli me coûter la vie, m'a appris d'une part l'importance de ralentir et de faire très attention à ce qu'il se passe autour et d'autre part, que les miracles existent.

Toutes ces expériences m'ont sûrement aidé à développer de l'empathie vis-à-vis de la souffrance des autres. Ce que je fais avec le Shiatsu c'est d'essayer d'apporter du soutien à tous ceux qui veulent améliorer leurs vies ou qui simplement cherchent à titre préventif, à se renforcer.

Formation

Les années pendant lesquelles j'ai reçu des séances de Shiatsu ont été fondamentales pour ma future formation. Cela m’a permis d'affiner les sensations du toucher et la découverte des points précis, nichés à tous les endroits du corps, au niveau des méridiens d'acupuncture.

Cette sensibilité s'étend jusqu'à l'aspect psychologique et émotionnel et joue un rôle essentiel pour la compréhension du lien complémentaire et inséparable entre corps, âme et esprit.

J'ai commencé à pratiquer, guidé par Sergio, mon praticien qui au fil du temps est devenu un ami et un précieux conseiller. Jusqu'au jour où l'occasion s'est offerte de m'inscrire à la même formation que la sienne.

J'ai étudié à l'école Shen Dao Shiatsu de Monza, fondée par Alberto Usuelli de la Shiatsu Society of Great Britain et sa femme Sonya Mac Angus, deux personnes à qui je dois beaucoup et qui ont changé ma vie.

Ils ont commencé leurs études à Londres en Shiatsu Classique, Masunaga, Namikoshi, MTC et alimentation Macrobiotique auprès The British School of Shiatsu-Do de l'australien Ray Ridolfi en 1989.

Leurs principales enseignantes étaient Suzanne Franzen (Suède),  Ray Ridolfi, Cam Burridge, Patrick Reilly et Saul Goodman élève de Ohashi et Michio Kushi (Amérique).

Shizuto Masunaga affirmait que le meilleur maître pour un praticien est la personne à qu’il dispense des massages, car c'est elle qui lui donnera la possibilité de se perfectionner, et je suis entièrement d'accord avec lui.

J’ai continué néanmoins à chercher une source d'inspiration dans d'autres techniques, en les intégrant dans ma méthode ou en les pratiquant à part. Elles m’ont beaucoup appris, en particulier les formations de Osteothaï, ou le massage thaïlandais traditionnel, ainsi que les ateliers d’approfondissement en Shiatsu de Taketsugu Yorikane et Manabu Watanabe par exemple. Pour ce qui concerne les approches énergétiques et holistiques, j’ai reçu des formations en Crânio-Sacré, Fasciathérapie et Reiki.

Je ne voulais pas que le Shiatsu soit mon activité principale, cette discipline qui m'avait ouvert un nouvel horizon, je préférais la préserver et ne la pratiquer que pour mes proches juste pour le plaisir de leur faire du bien.

Mais finalement "mai dire mai"... Ne jamais dire jamais...

2010 Catane Paris

En 2010 la vie que j'avais menée jusque-là a radicalement changé. J'ai fait un long voyage qui m'a permis de rencontrer des personnes très importantes, qui m'ont aidé dans cette transformation. J'aurais voulu aller vivre près de Catane où j'habitais depuis quelque temps mais, par une série de hasards, c'est à Paris que je me suis finalement installé.

Je vis à Paris et je pratique le Shiatsu, tous les jours, avec passion.

Je ne le regrette pas.

Mai dire mai.

« L'âme du Shiatsu est semblable à l'affection maternelle, la pression des mains fait jaillir la vie »

- Tokujiro Namikoshi